Luisa et Melvil quittent l’aéroport de Catane en Sicile pour se rendre à leur hôtel de Taormina. Le couple se prépare à une semaine de vacances avec un programme chargé en visites, détentes et autres plaisirs pittoresques.

Ils semblent en avoir besoin. Leur histoire bat de l’aile. Lui n’a pas de travail et refuse tous les postes proposés par Pôle Emploi. Elle connaît une réussite professionnelle brillante avec un papa omniprésent dans leur vie.

Cette escapade devrait ressouder le couple.
Mais sur le trajet de l’hôtel, Melvil, gêné par une pluie battante, percute quelque chose de volumineux avec la voiture de location.
Pourquoi avaient-ils fait ce fichu détour?
Pourquoi ne s’est-il pas arrêté?

Ils n’arriveront à leur hôtel que le lendemain matin après un autre détour et une nuit passée dans la voiture.

Melvil trouve un garage pour faire réparer discrètement l’aile enfoncée, pendant que Luisa découvre dans un quotidien qu’à l’endroit de l’accrochage, on a retrouvé… un enfant mort!

Le roman tient en 140 pages écrit quasiment dans un souffle. On est dans la tête de Melvil et on suit ses doutes, ses ruminations et ses peurs.

J’ai adoré la tension resserrée créée par l’auteur en si peu de mots et si peu de pages.
Un polar décalé très Éditions de Minuit.
Un régal d’écriture et de second degré !

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