« Le soleil des Scorta », Laurent Gaudé, 2004, Acte Sud

Montepuccio brule sous le soleil des Pouilles au bord de la mer dans le sud de l’Italie, entouré de champs d’oliviers à perte de vue. En ce début du XXe siècle, c’est la misère qui règne, la crasse, le poids des traditions, l’enfermement du village. Dans cette atmosphère lourde, le premier Scorta, petit malfrat, petite frappe, vient planter la première graine, avant d’être lapidé par la foule.

De ce premier Scorta va naitre une lignée de Scorta, d’abord rejetée par les villageois, puis acceptée. Une lignée de Scorta qui évoluera au fil des ans, comme évoluera Montepuccio vers la modernité et le tourisme de masse. Une lignée de Scorta qu’il est urgent de raconter pour la vieille Carmela avant d’avoir complètement perdu la mémoire.

L’écriture est littéraire et cinématographique. On peut parfois regretter quelques raccourcis et quelques situations vite expédiées, mais cette lignée fascinante à suivre et la créativité narrative de l’auteur lui font mériter pleinement son Goncourt 2004.

Vraiment à lire si ce n’est pas déjà fait.

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