«Antonio», Michèle Standjofsky, 2021, Des ronds dans l’O

Sur le stand des Éditions des ronds dans l’eau au festival Quai des bulles de Saint-Malo, mes yeux ont immédiatement été attirés par la couverture de cette BD.
L’éditrice, Marie Moinard, était là, mais pas l’autrice. La voilà qui m’explique que Michèle Standjofski vit à Beyrouth, qu’elle a passé son été à dessiner entre deux rétablissements de l’électricité, qu’elle lui a envoyé son travail au compte goutte et qu’il s’en est fallu de peu pour que cette BD ne voit pas le jour à la rentrée littéraire de septembre.

Il ne m’en fallait pas beaucoup plus, après le mois de la littérature libanaise en janvier 2021, pour que j’achète la BD!

Et comme j’ai bien fait.
Antonio est l’arrière-grand-père de Michèle Standjofski. Il a eu une vie pour le moins romanesque.

Né à Naples, il préfère crapahuter dans les quartiers malfamés et côtoyer les voyous.
Adulte, il s’assagit et suit son père à Constantinople où le Sultan leur confie une mission improbable.
Antonio ira ensuite à Athènes, où il rencontre la femme de sa vie, mais aussi d’autres femmes…
La famille s’installera à Beyrouth, puis Istanbul, Beyrouth, Naples… Il y aura la guerre, l’invasion de l’Abyssinie…

Mais surtout et toujours les histoires d’Antonio, sa légèreté, sa joie de vivre. Un homme hors normes qui fera la joie de ses enfants et petits-enfants avec ses aventures rocambolesques.

Le travail artistique de cette BD est remarquable. Chaque lieu est marqué par une couleur. Naples, jaune; Constantinople, s’ajoute le bleu; Athènes, bleu; Beyrouth, s’ajoute le rouge, etc… Le tout, sur des gris dominants. Le contraste est captivant.

Et quel coup de crayon ! Fabuleux!

Cette BD est un vrai plaisir visuel.

Pour voir plus: le site !

1 comments On «Antonio», Michèle Standjofsky, 2021, Des ronds dans l’O

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