Sylvain Cavaillès pour le Printemps de la littérature turque

Cette fois je vous présente non pas un Turc, mais un Français… un Français qui a ouvert une voie (une voix) aux auteurs turcs.

Sylvain Cavaillès se passionne très jeune pour l’écriture et la traduction (de l’anglais vers le français d’abord).
Mais la vie le conduit vers d’autres horizons…

En 2009, après un voyage en Turquie, il s’installe à Istanbul, apprend le turc et commence à dessiner son parcours dans le paysage littéraire turc.

En 2015, dans le cadre de son mémoire de master, il traduit Les Djinns de l’argent de Murathan Mungan.
Il soutient ensuite une thèse sur la représentation des Kurdes et des régions kurdes de Turquie dans la littérature turque.

De moins en moins de maisons d’édition françaises publient les auteurs turcs.
Au lendemain des purges d’intellectuels en 2016, Sylvain Cavaillès ne peut pas laisser tous ces auteurs au fond d’un tiroir et fonde sa maison d’édition: Kontr.

Depuis 2017, il y a publié 17 ouvrages, traduit 11 d’entre eux et 2 autres, «La longue marche » de Ayhan Geçgen pour Actes Sud et un texte de Hakan Günday pour les éditions Incultes
À la rentrée 2022, paraîtra «Je nais de mes racines» de Tomris Alpay chez Kontr.
Il est en lice pour le Prix de la traduction Inalco vo/vf pour «Certifié conforme» de Murat Özyaşar.

Il est l’auteur de «Frontière noire» chez Mémoire Active (journal de bord de 2015 à 2017 sur les événements en Turquie) et «Tremblement de chair».

Sylvain Cavaillès vit entre la France et Istanbul où il enseigne la littérature dans le secondaire.

Je vous conseille vraiment d’aller faire un tour dans le catalogue de cette maison d’édition chez qui j’ai déjà pioché trois ouvrages que j’ai beaucoup aimé.
Ça ne s’arrêtera pas là!

Je remercie Sylvain Cavaillès pour ses conseils et son accompagnement tout au long de ce Printemps de la littérature turque.

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