« S’il n’en reste qu’une », Patrice Franceschi

“S’il n’en reste qu’une”, Patrice Franceschi, 2021, Grasset

C’est encore toute imprégnée de cette histoire que je viens vous parler de ce roman qui, je l’espère, ne se noiera pas dans la rentrée littéraire.

Une grande reporter australienne se trouve missionnée par son journal pour enquêter sur les combattantes Kurdes qui se battent contre Daesh puis les islamistes.

Au détour de son enquête, elle entre dans un cimetière interdit dans le Kurdistan syrien contrôlé par les islamistes, et y découvre, parmi toutes les tombes saccagées, la tombe de deux femmes enterrées ensemble. Deux combattantes Kurdes. Tékochine et Gulistan.

Elle tient son histoire, son article, son roman: il faut raconter le récit incroyable de ces deux héroïnes qui se soutiendront mutuellement du premier jour de leur rencontre, dans l’horreur absolue, puis tout au long de ces années de guerre, jusqu’à cette dernière bataille, ces dernières paroles échangées, cette dernière balle. Car de balle, il n’en reste qu’une, et elles sont deux bientôt aux mains de leurs bourreaux islamistes.

Je suis enchantée de m’être plongée dans l’histoire de ces combatant.es de l’impossible.
C’est un roman vers lequel je ne serais pas allée sans le Prix de la bibliothèque de Dinan. Moi qui aime tant étendre mes connaissances sur d’autres cultures, d’autre pans de l’Histoire, c’est une très belle et bouleversante découverte.

Je vous conseille ce roman.

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