«Sale gosse», Mathieu Palain, RL2019, L’Iconoclaste

Ce roman est un vrai coup de cœur, que j’ai dévoré !

C’est une plongée dans les différents lieux d’accueil dans lesquels travaillent les éducateurs de la PJJ. Ces centres ouverts ou fermés où l’on reçoit des destins brisés, des mômes qui n’y croient plus, et qui préfèrent gâcher avant qu’on les gâche.

Et il y a Wilfried, pas si brisé, pas si mal loti dans sa famille d’accueil « payée pour l’aimer », qu’on a sorti des mains de sa mère toxico à 8 mois. Un gamin doué avec le ballon rond, qui a toutes les chances d’être remarqué par des grands clubs.

Mais à 15 ans, la rage de l’abandon le rattrape et il dérape… c’est l’escalade.

Nina, son éduc’ si singulière, a bien du mal l’aider à changer le regard qu’il porte sur sa médiocrité, à tourner ce regard vers un avenir à construire.

On attrapera sûrement Mathieu Palain sur son écriture factuelle, peut-être journalistique. Elle me parait à moi indispensable tant la réalité parle d’elle-même et l’horreur de ces vécus n’a pas besoin qu’on en rajoute. Les personnages n’en restent pas moins attachants, hyper réalistes, faisant de ce roman un uppercut qui n’a pas fini de faire parler de lui.

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