« Retour à Birkenau », Ginette Kolinka (avec Marion Ruggieri), RL2019, Grasset

97 pages. Il n’en faut pas plus à Madame Kolinka pour coucher noir sur blanc l’un des derniers témoignages de l’une des pires horreurs de l’humanité.

J’en entends déjà certains… « on sait »… « marre de ce sujet »… « tout a déjà été dit »… « c’est du passé »…

Le plus surprenant c’est que mon fils de 13 ans m’a dit ça quand je lui ai proposé de le lire.

Est-ce du voyeurisme de continuer de lire ces témoignages? Est-ce plus sain de les éviter et de s’en protéger?

Tant de réflexions découlent de ces quelques pages: le silence, la honte, la délation, la culpabilité; mais aussi « les camps musées » qui reflètent une vision aseptisée des camps de concentration; ou encore, l’obscurantisme et le protectionnisme qui poussent à stigmatiser un groupe pour l’exclure et le condamner (tellement d’actualité!).

Alors mon ado n’aura pas eu le choix: il a pris 2 heures de son précieux temps, il a posé CHERUB, pour une autre réalité et nous en avons discuté.

Notre génération a eu l’honneur de recueillir cette parole du vivant de leurs victimes, à nous de continuer de la faire vivre; lisez ce livre, faites le lire, faites les vivre.

Merci Madame Kolinka. Merci aux Éditions Grasset.

Qu'en dites vous ?

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