Préparer sa pile à lire pour le « Printemps de la littérature turque »

Vous trouverez ici une quarantaine d’ouvrages d’autrices ou auteurs turcs qui pourraient vous plaire. Pour avoir plus de détails, cliquez sur les titres et les noms, vous serez dirigé directement dans un autre onglet qui vous mènera sur la page de la maison d’édition dédiée au livre.

« Maudit soir l’espoir », Burhan Sönmez, traduction Madeleine Zicavo, Gallimard, 2018.

Quatre hommes dans une cellule d’Istanbul se racontent leur histoire et tentent de garder leur humanité malgré la peur et la violence.

« Certifié conforme », Murat Özyaşar, dessins de Selçuk Demirel, traduction Sylvain Cavaillès, Kontr éditions, 2021.

Dans cet essai illustré, l’auteur Kurde Murat Özyaşar présente sa ville Diyarbakır.

« Je ne reverrai plus le monde », Hamet Altan, traduction Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud, 2019.

Textes du fond de sa cellule. Expressions sur le quotidien du prisonnier et sur l’écriture salvatrice.

« L’aurore », Selahattin Demirtaş, traduction Julien Lapeyre de Cabanes, Emmanuelle Collas 2018.

Recueil de nouvelles sur la Turquie contemporaine. Écrit en prison. L’auteur Kurde est toujours incarcéré.

« Lâlé la blanche », Ömer Sayfettin, traduction François Skvor, Éditions Turquoise, 2014.

Recueil de nouvelles sur la chute de l’Empire Ottoman publiées au début du XXe siècle. Ömer Sayfettin est considéré comme le père de la nouvelle turque.

« La maison de Leyla », Zülfü Livaneli, traduction Madeleine Zicavo, Gallimard, 2012.

Leyla, femme âgée et ruinée, expulsée de sa riche demeure, est recueillie par le fils de l’ancien jardinier. Elle se lie d’amitié avec sa compagne et découvre une autre Istanbul.

« Délivrance », Zülfü Livaneli, traduction Shirine Melikoff, Gallimard, 2006.

Meryem en Anatolie est victime d’un viol. La jeune fille doit disparaitre pour laver l’honneur de la famille.

« Encore », Hakan Günday, traduction Jean Descat, Galaade, 2015.

Un garçon de 9 ans apprend les techniques de domination sur les migrants qui veulent quitter la Turquie pour la Grèce.

« Contes ordinaires d’une société résignée », Ersin Karabulut, Fluide glacial, 2018.

Contes fantastiques en BD qui dépeignent les travers de la société turques contemporaines.

« Et ne reste que les cendres », Oya Baydar, traduction Valérie Gay-Aksoy, Éditions Phébus, 2015.

Un diplomate turc est assassiné à Paris. Sa maitresse identifie le corps. Autour de leur histoire, l’histoire de la Turquie depuis les années 70.

« L’Institut de remise à l’heure des montres et pendules », Ahmet Hamdi Tanpinar, traduction Timour Muhidine, Actes Sud 2007.

Hayri Irdal, anti-héros, traverse la fin de l’Empire Ottoman et les premières années de la République comme un somnambule. Une satire de la société turque.

« Bonbon Palace », Elif Shafak, traduction Valérie Gay-Aksoy, Éditions Phébus, 2008.

Une petite communauté populaire vit dans cet immeuble de luxe qui tombe en ruine. Une vie de quartier haute en couleur.

« La bâtarde d’Istanbul », Elif Shafak, traduction Aline Azoulay, Éditions Phébus, 2007.

Asya Kazanci, la « bâtarde », la plus jeune de la famille Kazanci, va faire voler en éclats les secrets les mieux gardés. 

« Soufi mon amour », Elif Shafak, traduction Dominique Letellier, Éditions Phébus, 2010.

Ella Rubinstein découvre le soufisme, le poète Rûmi et la splendeur de l’amour.

« L’ile aux arbres disparus », Elif Shafak, traduction Dominique Goy-Blanquet, Flammarion, 2022.

Rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d’une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile.

« La maison du Bosphore », Pinar Selek, traduction Sibel Kerem, Liana Lévi, 2013.

Quatre jeunes épris de liberté cherchent leur place dans une société figée depuis le coup d’État de 1980. La condition des femmes et des minorités, les conventions sociales, l’oppression politique: tout leur pèse.

« Le fils du capitaine », Nédim Gürseil, traduction Jean Descat, Seuil, 2016.

Un vieux journaliste turc regarde son passé et se confie dans un récit qui, entre douleur et joie, laisse échapper une révolte contre l’autorité.

« Les filles d’Allah », Nedim Gürsel, traduction Jean Descat, Seuil, 2009.

L’imaginaire d’un enfant devenu homme nourri par des versets du Coran et les légendes turques racontées par sa grand-mère.

« Voyage en Iran », Nedim Gürsel, traduction Pierre Pandelé, Actes Sud, 2022.

Traversée des paysages iraniens par l’auteur, qui mêle à ses observations le patrimoine littéraire et culturel turc.

« Se coucher pour mourir », Adalet Agaoglu, traduction François Skvor, Éditions Turquoise, 2014.

L’autrice, à travers son personnage, nous plonge dans les débuts de la Turquie moderne, entre espoirs et désillusions.

« Struma », Halit Kakinç, traduction Sophie Massard-Combe, Éditions Turquoise, 2020.

Sur le Struma, les passagers juifs qui fuient l’Allemagne nazie pour la Palestine sont bloqués par les autorités turques. Mer Noire, leur dernier exil…

« Ankara », Yakup Kadri Karaosmanoglu, traduction Ferda Fidan, Éditions Turquoise, 2008.

Selma, dans les années 20, est prise dans la tourmente révolutionnaire turque, au coeur d’Ankara, ville prestigieuse qui s’est perdue au fil des siècles.

« La légende du Mont Ararat », Yaşar Kemal, traduction Münevver Andaç, Gallimard, 1998.

La légende raconte qu’un berger et la fille d’un cruel pacha se sont aimés. Leur amour interdit va soulever toute une population.

« Salman le solitaire », Yaşar Kemal, traduction Münevver Andaç, Gallimard, 1984.

Ismaël le Kurde a tout quitté pour fuir l’invasion russe. Il connaitra l’accueil des villageois et l’affrontement de son fils avec son fils adoptif Salman. (première partie d’une trilogie)

« La femme aux cheveux roux », Orhan Pamuk, traduction Valérie Gay-Aksoy, Gallimard, 2019.

Une histoire d’amour entre un étudiant et une comédienne ambulante à l’incroyable chevelure rousse.

« Les nuits de la peste », Orhan Pamuk, traduction Julien Lapeyre de Cabanes, Gallimard, 2022.

En avril 1901,  la peste s’est déclarée à Mingher, une île au large de Rhodes. Dans cette île multiculturelle, la maladie agit comme un accélérateur des tensions communautaires.

« Zabel », Aysel Yıldırım et Duygu Dalyanoğlu, traduction Candan Keten-Menteş, Kontr éditions, 2022.

Pièce de théâtre racontant la vie de Zabel Essayas, intellectuelle arménienne, témoin des massacres contre les arméniens soviétiques. En 1937, elle est accusée d’un crime qu’elle n’a pas commis.

« Ce lieu sur ton visage », Sema Kaygusuz, traduction Catherine Erikan, Actes Sud, 2013.

Partant des massacres de Dersim en 1938, l’autrice déploie le patrimoine légendaire de la Turquie, sur la terre d’Anatolie.

« Ouâf », Kemal Varol, traduction Sylvain Cavaillès, Kontr éditions, 2021.

L’histoire du Kurdistan turc des années 90 vue par un chien démineur pauvre témoin de cette « sale guerre d’hommes ».

« Madame Hayat », Hamet Altan, traduction Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud, 2021.

Un jeune étudiant tente d’éviter la menace qui pèse sur sa ville et trouve refuge chez Madame Hayat. Il s’ouvre à l’amour et à la politique au fil de ses rencontres.

« L’homme coquillage », Asli Erdogan, traduction Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud, 2018.

Une jeune chercheuse turque croise le chemin de l’homme coquillage sur une ile des Caraïbes. Une relation ambiguë et impossible se tisse.

« Requiem pour une ville perdue », Asli Erdogan, traduction Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud, 2020.

Récit très personnel de l’autrice sur sa ville, Istanbul, et son besoin d’écrire.

« Le dernier Istanbul », Murathan Mungan, traduction Sylvain Cavaillès, Kontr éditions, 2021.

Istanbul, 1980. Fatma Aliye vit avec sa mère et son grand-père sénile. La visite de sa sœur Talia vient raviver des rancœurs, tandis que menace le coup d’État.

« Un grand seigneur », Tahsin Yüsel, traduction Pierre Pandelé Actes Sud, 2021.

Un jeune homme blessé d’amour… ou est-il juste offensé par le refus du père de sa bien-aimée.

« L’Homme désoeuvré », Yusuf Atilgan, traduction Ferda Fidan, Actes Sud, 2014.

Flâneur, amoureux maladroit et désabusé, le personnage de ce livre promène sa quête de beauté sur les rives du Bosphore sans jamais croire à l’amour.

« Anatolia Rhapsody », Kenan Görgün, Éditions Vents d’ailleurs, 2014.

Récit-essai sur fond d’immigration turque en Belgique et le retour de la génération suivante à Istanbul. Un récit sur la quête identitaire.

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