« Peau d’homme », Hubert, Zanzim, 2020, Glénat

Italie. Renaissance.

Bianca doit se marier avec Giovanni, mais déplore de ne pas pouvoir faire sa connaissance avant. Sa marraine lui transmet alors un héritage familial: une peau d’homme. Bianca devient Lorenzo.

En alternant ses deux peaux, Bianca Lorenzo va parcourir un chemin initiatique vers la sexualité, la contrainte sociale tant de la femme que de l’homme, le poids de la morale, la dangerosité du fanatisme religieux, l’amour et la liberté.

Sans manichéisme et avec humour, Hubert et Zanzim nous livrent une histoire intemporelle, qui se reflète fortement dans nos XXe et XXIe siècles.

La patte artistique de Zanzim est à la fois classique et très personnelle. Mention spéciale pour les nez des personnages.

Voilà un BD qui mérite le bruit qu’on fait autour, qui mérite les prix reçus et montre qu’on a de grands auteurs et artistes en Bretagne (ça, c’est mon côté chauvin).

Hubert a mis fin à ses jours. Il ne verra donc pas l’énorme succès de son dernier ouvrage.

Si ce n’est pas déjà fait, lisez « Peau d’homme »!

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