Dès le titre, ça partait mal. Une dame qui peut être «chère» et «vieille» mais qui ne peut pas être «autrice», même pas avec l’horrible «e» québécois… j’étais déjà irritée.
Mais alors quand sur la 4e de couverture, c’est «l’histoire d’une femme écrivain» et que Anne Serre est «l’auteur de…» mon irritation s’est muée en colère!
Bienvenue au pays des boomers !
Les réac (et Deneuve) auront envie de me dire « Mais si ! c’est toléré ». Ben non! C’est mon avis, mon post et mon coup de gueule. C’est une faute de français. Et je suis professeurE.
À mes élèves je dis «poétesse, peintresse » et dans la dictée de lundi, la 8e phrase commence par «La médecin informe… »
Mais je ne suis pas frileuse: j’accepte les quolibets, les remarques désagréables sur le sujet et je ne me cache pas derrière «c’est moche» ou pire «le masculin est universel».
Quant au contenu, c’est un réalisateur/narrateur qui observe un narrateur issu d’un livre d’une auteur (aïe) qui raconte ses souvenirs au narrateur/réalisateur (mais c’est peut-être une femme qui n’a pas le droit au féminin non plus, allez savoir) pour combler les trous du manuscrit de l’auteur.
Vous n’avez rien compris?
Moi non plus. Le roman fait 140 pages. J’ai tenu 50 et je suis allée faire du shopping.
Allez Mercure de France, on compte sur vous pour que les femmes aient le droit d’être AUTRICES et ÉCRIVAINES‼️ On n’est plus au XVIIe siècle 😉
Vote: contreuse contresse contre !