“Notes sur le chagrin”, Chimamanda Ngozi Adichie, 2021, Gallimard

L’autrice, installée aux États-Unis, se trouve confrontée au cauchemar de la perte d’un être cher en plein pandémie. Son père est mort au Nigéria et tout doit se jouer sur Zoom.

Dans ces notes, Chimamanda Ngozi Adichie évoque sa douleur mais aussi sa culture, partagée entre féminisme occidental et tradition Igbo, en complète opposition.

Nous découvrons aussi ce père, James Nwoye Adichie, homme de plusieurs temps forts de l’Histoire du Nigéria, intellectuel progressiste et père aimant.

La plume de l’autrice est toujours aussi délicieuse, les anecdotes familiales sont intéressantes et ces 100 pages très intimes permettent de mieux comprendre cette combattante de la cause féminine, partagée entre tradition et modernisme. Rien n’est simple et tous les combats sont portés par une histoire très personnelle.

J’ai beaucoup aimé, mais je sais que je suis peu objective: je ne suis pas du genre groupie girl, mais j’apprécie énormément l’autrice, sa culture, son charisme. Elle est inspirante et puissante, mais dans ces quelques lignes, elle n’est qu’une femme, qu’une fille, comme nous toutes.

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