«L’éveil», Line Papin, 2016, Stock

Il est français, écorché vif, malaimé depuis l’enfance et traine ses brisures à Hanoï. Il vient de vivre une passion amoureuse qui a fini de lui enlever les quelques bribes d’espoir qui lui restaient pour vivre.

Mais Juliet est arrivée, comme un chat qui se frotte et ronronne, caresse et se fait caresser. Ça fait du bien un chat, ça endort la mélancolie. Mais Juliet n’est pas un chat. À peine sortie de l’adolescence, si vive, si gaie, en s’éveillant à l’amour avec son sombre Français, si mélancolique, si insaisissable, Juliet va se brûler les ailes à son tour.

L’ombre de cette autre plane toujours : il l’aimait trop, cette autre, si belle, si explosive, si malade.

Je sais qu’il est des rencontres qu’il ne faut pas faire lorsqu’on est jeune, fragile, en plein éveil, au risque de ne pas se relever.

C’est un roman plombant à mourir, dont le premier tiers, fait de bavardages et de longueurs m’a un peu ennuyé. Mais Line Papin a su m’emporter dans le tourbillon de ces amours destructrices, dans la fièvre et la moiteur de Hanoï, grâce à une plume étonnamment mature que je retrouverai avec plaisir et que je vous conseille de découvrir à votre tour.

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