“Les hirondelles de Kaboul”, Yasmina Khadra

Ils sont quatre à survivre dans les ruines de Kaboul maintenant à la merci des Taliban.

Mohsen rêvait de modernité mais n’a plus qu’un horizon, trouver de la nourriture.

Zunaira, avocate spécialisée dans le droit des femmes est condamnée à se cacher derrière les volets de sa maison ou la toile de son tchadri.

Mussarat meurt à petit feu d’une maladie que personne ne prendra le temps de soigner. Quel intérêt de soigner une femme au pays des Taliban?

Atiq, le courageux Moudjahid, en est réduit à surveiller les condamnées à mort, ces femmes qui seront lapidées par la foule pour avoir contrarié l’ordre public.

Deux couples, quatre êtres en errance, sans avenir, sans but, dans la poussière suffocante de Kaboul, écrasés par la chaleur, spectateurs malgré eux des exécutions publics, de la cruauté et de l’humiliation.

Dans ce décor, il n’y a pas de place pour l’amour et l’espoir.

C’est une véritable tragédie qu’à écrit Yasmina Khadra. Dans une langue lyrique et grandiloquente, complètement adaptée au désastre qui se joue là, on souffre, on étouffe avec ces quatre personnages.

145 pages complètement envoûtantes et bouleversantes qui resteront longtemps gravées dans mon esprit, d’autant plus avec le retour à la case départ que vit en ce moment dans ce pays.

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