« L’enfant rivière », Isabelle Amonou, 2023, Dalva

Sur les bords de la rivière des Outaouais, dans la banlieue d’Ottawa, Zoé retape son chalet et sa marina régulièrement dévastés par des tempêtes violentes, et chasse l’enfant sauvage dans les forêts environnantes.

Les sécheresses et le manque d’eau ont plongé les États-Unis dans une guerre civile et les réfugiés climatiques étasuniens envahissent le Canada.
Avec eux, une tripotée d’enfants sauvages extrêmement violents hantent les forêts.

Si Zoé s’intéresse tant à eux, c’est parce que s’y cache sûrement son fils Nathan disparu 6 ans plus tôt, en 2024, alors qu’il n’avait que 3 ans.

Zoé aurait dû s’effondrer avec la disparition de son fils, son couple qui s’est déchiré et son enfance bancale faite de l’alcoolisme de sa mère amérindienne victime des orphelinats catholiques et d’un père violent et pédophile.
Mais Zoé est une acharnée et sa violence sert sa cause.

Roman d’anticipation à plusieurs thématiques très actuelles, bien mené et haletant.
On pourra lui reprocher une écriture un peu trop scolaire et explicite, mais le scénario est vraiment bon.

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