« L’enfant céleste, Maud Simonnot, RL2020, Les éditions de l’Observatoire

Mary et Célian ont tous les deux bien des choses à fuir. Alors que l’année scolaire n’est pas terminée, que Célian, trop « rêveur », est malheureux et incompris par sa maitresse, que Mary vient d’être quittée par son amant, sans raison, ils s’envolent tous les deux pour une longue pause sur l’ile de Ven dans la mer Baltique.

 

Cette destination n’est pas choisie au hasard puisque mère et fils, férus d’astronomie, se lancent sur les traces de Tycho Brahe, qui à la Renaissance a construit un observatoire prodigieux sur cette ile.

 

La tête dans les étoiles, le corps sur cette ile sauvage et pleine de vies, Mary et Célian vont-ils panser leurs blessures? Pourront-ils reprendre une vie normale après cette parenthèse enchanteresse?

 

Je suis passée à côté de cette histoire d’astronomie, de roi du Danemark et de Shakespeare, un peu tirée par les cheveux.

 

Par contre, l’exploration de l’ile, les descriptions de la faune sauvage, de la mer, des odeurs et des températures, des lumières, de la végétation… sont absolument sublimes. L’écriture très sensorielle de l’autrice a opéré sur moi et a rattrapé cette première partie assez ennuyeuse et peu crédible.

S’ajoutent à cela des portraits de personnages secondaires très tendres et attachants, au point où on se demande s’il est possible de les quitter un jour.

 

J’ai vu passer des avis dithyrambiques sur ce roman. N’exagérons rien, ce n’est pas le livre de l’année, mais c’est… joli.

 

Ce roman n’est plus sélectionné́ pour le Goncourt, mais l’est pour les lycéens et Dinan.

Vote: abstention.

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