«L’embellie», Audur Ava Ólafsdóttir, 2004, Zulma 2012

Elle est traductrice, femme libre et indépendante qui prend des décisions sur des coups de tête, mais se laisse aussi porter par le flux de la vie de manière assez passive et docile.

Ce tempérament ne convient plus à son mari qui la quitte pour une autre femme avec qui il attend un enfant.

C’est l’occasion pour la narratrice de prendre la route, de changer d’air. Elle va sillonner les routes obscures d’Islande en plein mois de novembre étonnement doux et pluvieux cette année-là, pour rejoindre son village d’enfance où elle fait installer un «chalet d’été».

Quelques jours avant son départ, sa meilleure amie Audur, enceinte de jumeaux, doit être hospitalisée. Elle lui confie son fils de 4 ans, malentendant et malvoyant.
Qu’à cela de tienne, cette femme qui ne veut pas d’enfant, se sent complètement irresponsable, s’occupera de l’enfant de son amie.

L’enfant et la femme vont s’apprivoiser.

L’éloge de la lenteur, la poésie de la plume, la splendeur du roman d’atmosphère, les personnages uniques au tempérament très nordique… ce roman est un petit bijou qui me colle encore à la peau plusieurs jours après l’avoir fermé.

Cette autrice est une génie des mots, une magicienne des ambiances.

Trad: Catherine Eyjólfsson

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