«Le sang des bêtes», Thomas Gunzig, 2022, Au Diable Vauvert

Tom s’ennuie dans sa petite vie routinière de quinquagénaire. Adepte de body building, c’est le seul plaisir qu’il goûte encore. Il n’a plus de désire pour sa femme. Il ne comprend pas son fils. Il en veut à son père. Son travail est vain.

Jusqu’au jour où Tom défend une jeune femme dans la rue. C’est la deuxième fois qu’il l’a voit se faire malmener par l’homme qui l’accompagne et cette fois, il prend son courage à deux mains, étouffe sa peur et intervient.

L’homme s’en va, lui abandonnant la jeune femme. Il la recueille chez lui, mais ce n’est pas du tout du goût de sa femme, de son fils ou de son père, qu’il héberge le temps de sa chimio.
D’autant que cette jeune fille prétend être une vache. Oui, une vache! Génétiquement modifiée en femme…

J’aime beaucoup les histoires de Thomas Gunzig. C’est drôle, un brin cynique, un brin sérieux.
On coule dans ses récits comme dans un lit douillet et on dévore.

Les personnages sont toujours originaux sans jamais tomber dans les clichés et les dénouements font du bien.

Encore une fois je me suis régalée et je n’ai pas pu le lâcher avant la fin!

Joli clin d’œil à la souffrance animal et au spécisme.

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