
Freddy, fils de Karl Marx et de sa bonne, sortira par la petite porte quelques heures après la naissance, pour ne pas entacher la réputation de la famille Marx.
Ce fils illégitime devra se battre pour survivre, aidé par Charlotte, mère d’adoption, faire sa révolution, pendant que son père théorise sur la Révolution, au chaud et bien nourri.
Engels, son ami de toujours, traducteur de ses écrits, y veille.
Londres de la fin de la fin du XIXe ne fait pas la part belle aux pauvres, aux femmes, aux Irlandais, pendant que les Lords et les gros industriels continuent de bien se porter.
La guerre de Sécession provoque une crise du coton et touche de plein fouet l’Angleterre, l’industrie des fileurs et des tanneurs.
Pour survivre reste le crime, la prostitution, le vol et les combats perdus d’avance, violemment réprimés par la police de Sa Majesté.
Ce roman est riche, fouillé, addictif. Les portraits sont finement dressés et les parties romancées et historiques s’emboitent bien.
Le style est par contre trop haché, des phrases trop courtes, utilisées à outrance, qui au bout de 400 pages lassent un peu.
Vote : abstention. Il est sorti dès la 2e sélection mais pourrait bien être choisi par les lycéens.
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02/03/2021