«La vraie vie», Adeline Dieudonné, 2018, L’Iconoclaste

Voilà un premier roman qui sait faire parler de lui, et à juste titre !

Une écriture sans détour, incroyablement évocatrice, d’une richesse et d’une originalité lexicale incomparable et pourtant si accessible. Des personnages sauvages, attachants ou détestables et étonnamment vivants. Le contexte, intolérablement banal – violence du père, soumission de la mère, désespoir des enfants – est mis en scène dans l’une des fictions les plus imaginatives qui m’ait été donnée de lire ces dernières années.

Tout commence par une scène monstrueuse à laquelle assistent les deux enfants. Gilles, le petit frère de 6 ans, en ressort traumatisé et sa sœur, dont la voix raconte l’histoire, veut désespérément remonter le temps pour rendre son sourire à son petit frère. Elle va tout essayer, en sous-marin, afin de ne pas attiser la férocité de son père, pour redonner vie à son frère, et qui sait peut-être, à sa mère.

Il est impossible de lâcher ce roman, ces personnages et le combat qui est mené par cette gamine tout le long de l’histoire, sans en connaitre l’issue. Et quelle issue…

Je ne manquerai pas de suivre Adeline Dieudonné, qui je l’espère sortira un 2e, un 3e, un 4e… roman.

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