«La patrie des frères Werner», Philippe Collin & Sébastien Goethals, 2020, Futuropolis

Deux frères juifs allemands, dont les parents ont été assassinés dans les camps, fuient Berlin sur le point d’être libérée par les Russes.

Ils se cachent à Leipzig où ils survivent comme ils peuvent et deviennent malgré eux citoyens est-allemands.

Gonrad, l’aîné, prend soin d’Andreas, plus jeune, plus fragile.
La menace d’être séparés et envoyés en camps de rééducation les oblige à rejoindre les rangs de la Stasi.

Agents pour la RDA, ils opèrent d’abord ensemble, puis sont séparés pendant de longues années.
Leurs retrouvailles lors de la coupe du monde de football de 74 pour le match des deux Allemagne vont définitivement ébranler leurs convictions, leur fidélité au parti et leur amour l’un pour l’autre.

Loin d’être fan de football, cette histoire m’a ébranlée. Deux jeunes garçons, deux pions, dans les mains des puissants.

Le scénario est solide (bien sûr avec Philippe Collin à la barre), le graphisme est sublime: Sébastien Goethals est un grand artiste.

À découvrir, pour l’Histoire et/ou l’histoire du football, et le plaisir des yeux.

À voir chez 👉🏼Futuropolis 

2 comments On «La patrie des frères Werner», Philippe Collin & Sébastien Goethals, 2020, Futuropolis

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