« La légende de nos pères », Sorj Chalandon, 2011

Après avoir été journaliste, Marcel Frémaux se recycle en biographe familial. De nombreuses familles ont des histoires à raconter, des membres à honorer. Quoi de plus merveilleux que de l’écrire, de laisser cette trace aux générations futures.

Mais où est la limite entre réalité et mémoire? Comment doser la part banale et la part sublimée? Comment le biographe se situe-t-il dans ces récits? Et si tout n’est que mensonge?

Frémaux est devenu expert en la matière. Sauf pour cette biographie. Trop impliqué, trop proche de lui. La biographie d’un père, ancien résistant, ancien héros. La mémoire de son père et la mémoire de ce père vont se heurter.

Ouvrir un Chalandon c’est se plonger dans l’assurance d’une bonne histoire et d’une plume littéraire. Il fouille ici la mémoire et le poids des secrets à merveille. Il questionne sur ce que nous gardons de nos pères, de nos mères. Il montre la force de l’amour capable de balayer les parts les plus sombres.

Sublime. Comme souvent.

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