« La guerre des autres », Bernard Boulad, Paul Bona, La Boîte à bulles, 2019

Mois de la littérature libanaise

Les Naggar sont originaires de Syrie, ont fui l’Égypte et se sont installés à Beyrouth pensant poser définitivement leurs valises. Ils aiment profondément ce pays et cette ville, y coulent des jours paisibles dans les années 60. Les troi enfants grandissent, ont leurs repères, leurs copains. Les parents ont leur librairie, leurs petites affaires, leurs soirées entre amis.

La guerre civile qui débute en 75 va mettre fin à l’idylle. Ils ne se sentent pourtant pas concernés par cette guerre politicoreligieuse où des hommes s’entre-déchirent ; des hommes qui étaient amis dans une autre vie. Mais peut-on vraiment se tenir en marge d’une guerre ?

J’aime passer par la BD pour comprendre les évènements historiques d’autres temps ou d’autres lieux.

Celle-ci est particulièrement bien faite. Didactique sans être infantilisante. La famille Naggar est terriblement attachante, au point d’avoir fini les larmes aux yeux (je suis un cœur tendre) et on a énormément d’empathie pour ce pays et son peuple, tant pour ceux qui restent que pour ceux qui s’exilent.

Vraiment, je recommande.  

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