“La chambre des officiers”, Marc Dugain

Adrien Fournier se fait emporter la moitié du visage par un éclat d’obus. Il raconte.
De 14 à 19, mû par un incroyable instinct de survie, il va supporter la souffrance, la monstruosité de son visage et de celle de ses camarades de chambrée, les multiples opérations, l’enfermement, le désespoir et la mort qui rôde.

Cet instinct de survie a des satellites: humour, amour, amitié, humanité. Adrien et ses deux copains s’engagent dans une double lutte, vivre et faire vivre les autres.
Parce qu’il n’est pas question de “finir le travail que les Allemands ont commencé!”

La plume est exquise et on referme le livre en se disant que décidément le bonheur se construit aussi dans les pires horreurs.

Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien avec nos quelques mois de crise sanitaire. Ces gueules cassées auraient bien ri de nos complaintes…

Un Grand petit roman, à lire bien sûr.

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