“La carte postale”, Anne Berest, 2021, Grasset
Voilà longtemps que je n’avais pas lu un aussi mauvais livre.
En plus de nous expliquer la Shoah comme à des collégiens, ce roman est écrit avec une pauvreté linguistique affligeante.
Hé ho?! Y a des lecteurs et des lectrices à l’Académie Goncourt?! Parce que garder ce truc en 2e sélection et sortir le David Diop (pour ne citer que lui), je ne vous suis pas.
Ne me dites pas que vous avez cédé à la polémique! Non, vous êtes au-dessus de ça, chers membres de l’Académie!
Une femme (Camille Laurens) peut exprimer son avis sans pour autant défendre le livre de son mec. Une femme ne se résume pas à son homme, hein! On le sait ça en 2021. Elle a une pensée autonome, un libre arbitre, une intelligence littéraire.
De plus, si vous aviez lu la série des “…pour les nuls”, vous sauriez que ce sont des ouvrages de vulgarisation intelligents, avec un titre plutôt humoristique.
Bizarrement, les copinages n’avaient gêné personne jusqu’à présent…
Bref, n’étant pas une novice dans la Shoah, la culture juive ou la vie des juifs de France de nos jours, je me suis profondément ennuyée.
J’ai eu l’impression de lire un exposé romancé écrit pour des 3e de collège. Les dialogues sont artificiels, tous les poncifs littéraires sont accumulés et ne voyant que ça, j’ai quitté la table du repas de Pessah et n’ai pas pu aller plus loin.
Ce livre a trouvé son public, et tant mieux pour lui, mais de mon côté je lui décerne le prix du navet littéraire.
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