« I am, I am, I am, Maggie O’Farrell, 2019, Belfond

Il s’agit de dix-sept tableaux vivants, indépendants les uns des autres, racontant une histoire à travers une partie du corps qui a failli entrainer la mort. Dix-sept petites descentes aux enfers, mais dix-sept retours à la vie.

L’accouchement du premier enfant qui devient une menace de mort pour la mère et l’enfant parce que l’obstétricien prend la mère pour une snob qui ne veut pas accoucher par les voix naturelles; il lui refuse une césarienne.

Le couteau sous la gorge pour quelques billets.

Le cerveau qui sait qu’on a en face de soi le mal à l’état pur, que par la plus grande des audaces, la plus risquée des stratégies, on lui échappe. La prochaine jeune fille n’aura pas cette chance…

La vague qui vous submerge, les poumons qui brûlent, les cailloux qui arrachent la peau. Et une fois rejetée sur le sable, personne n’a rien vu de votre combat pour survivre.

Et d’autres…

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Maggie O’Farrell écrit ces dix-sept moments de vie autobiographiques d’une plume élégante et littéraire. Elle montre par ces courts récits qu’une vie passe vite, qu’une vie est fragile et qu’elle l’est d’autant plus quand on est une femme.

Je viens de faire une rencontre avec une grande auteure et avec un récit pour le moins original.

Vraiment, je recommande!

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Traduction Sarah Tardy

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