“D’ivoire et de sang”, Tania James, 2021, Rue de l’échiquier
Gros coup de cœur 🐘🖤
En Inde, l’éléphant est un animal autant craint que respecté, autant chassé que protégé.
Il y a ceux pour qui il est une semi-divinité et qui l’exploitent dans des conditions terribles pour le louer à des temples, des cérémonies de mariage ou autres spectacles grotesques. C’est le sort réservé au Fossoyeur, un éléphant gigantesque, intelligent, magnifique, meurtri et assoiffé de vengeance.
Il y a ceux qui soignent, sauvent, se battent pour leur protection. C’est le cas de ce véto hors normes suivi par une cinéaste et son caméraman.
Puis il y a ceux qui les tuent pour récupérer quelques piécettes sur leur ivoire, leur queue, et nourrir toute une famille.
Ce roman, où trois histoires se croisent pour n’en faire plus qu’une, est une très belle réussite. Le dépaysement est total, l’écriture est fluide et authentique, les personnages sont vraiment attachants. Quelle bonne idée de placer aussi le point de vue du côté de l’éléphant!
Ce roman mérite vraiment de ne pas se noyer dans la rentrée littéraire.
C’est vraiment un très bon roman. Je l’ai lu début septembre et j’ai déjà envie de m’y replonger. Le voyage? Le point de vue de l’éléphant? Je suis consciente qu’il touche un point sensible chez moi.
2 comments On “D’ivoire et de sang”, Tania James
Il a l’air très intéressant, et ton avis m’incite à le rajouter à ma wishlist. Merci pour ta chronique!
C’est vraiment un très bon roman. Je l’ai lu début septembre et j’ai déjà envie de m’y replonger. Le voyage? Le point de vue de l’éléphant? Je suis consciente qu’il touche un point sensible chez moi.