Sylvain Tesson s’installe dans une cabane en bois sur les bords du lac Baïkal. De ces six mois, du milieu de l’hiver au début de l’été, l’homme apprend la solitude, la contemplation, l’émerveillement, se coule dans cette nature extrême.
Quel autre choix, quand on décide cet exil de la démesure, que de plonger en soi?
Cette parenthèse de solitude et de silence sera l’occasion d’une boulimie de lecture, d’une réflexion sur nos sociétés insaisissables, sera aussi le temps de l’écriture.
Magnifique. Splendide. Hors du commun. Fascinant. Poétique. Littéraire. Non, je n’en fais pas des caisses. Les mots manquent tant c’est beau.
Je me retrouve complètement dans son humanisme, dans sa vision respectueuse de la Terre et son besoin de frugalité.
Bon sang que le retour à la réalité a dû être violent!
En plus d’être un conteur fabuleux, Sylvain Tesson est le narrateur parfait (cette version est lue par l’auteur lui-même). Je vous conseille vraiment la version audio.
Et moi je vais m’acheter la version papier en broché (encore mon côté fétichiste matérialiste), pour le plaisir de le relire, et le relire, et le… et relire certains passages de toute beauté, dont l’apogée est très certainement le réveil de la nature au printemps.
Et vous, êtes-vous allé.es en Sibérie philosopher et picoler de la Vodka avec Monsieur Tesson?