Marcel Péricourt, le bâtisseur de la grande banque Péricourt est mort. Lors de son enterrement, Paul Péricourt, le fils de Madeleine, se jette par la fenêtre et atterrit sur le corbillard de son grand-père. Qu’est-ce qui pousse un enfant de 7 ans à se défenestrer?
Madeleine, femme seule dans un monde d’hommes, avec son enfant handicapé, ne fera pas long feu à la tête de l’empire Péricourt. Elle va vite être dégagée par les impitoyables requins qui l’entourent et en qui elle a une confiance bien naïve.
Pas pour longtemps. Madeleine, loin d’être une stupide dinde timorée, saura s’entourer et aura une vengeance redoutable.
Quel plaisir de retrouver l’univers romanesque de “Au revoir là-haut”.
Je n’aurais qu’une critique négative, l’omniprésence du sexe. Tous ces personnages semblent obnubilés et ça en devient lassant. Tout le reste est passionnant, rythmé, avec une plume fluide et agréable. J’ai alterné roman papier et audio lu par l’auteur, aussi bien l’un que l’autre. Je me suis plongée dans le 3e volet de cette trilogie, mais j’ai abandonné: il est nettement moins bon que les précédents et franchement ennuyeux.
En plus d’être haletants, les deux premiers romans sont de merveilleuses plongées dans l’Histoire de France de la première moitié du XXe siècle. On sent un réel souci de l’auteur de coller à l’histoire. Chapeau pour le travail de recherche!