Dans ce Quartier pauvre et populaire de Palerme, écrasé par la chaleur, enfermé entre mer et montagne, se jouent les drames les plus terribles. Vol, prostitution, violence sur les enfants, sévices contre les animaux; on est loin du décor de carte postale que l’on imagine de la Sicile.
Pourtant, dans ce Quartier, peuvent aussi naitre des amitiés solides, des amours sauvages et des solidarités surprenantes.
Entre drame et tragédie, poésie et conte, Giosué Calaciura présente la ville de son enfance, son Quartier probablement, avec un réalisme violent et tendre à la fois. Les personnages sont aussi attachants que détestables, et si vrais…
Mais c’est surtout l’écriture de Giosué Calaciura qui sidère: certaines phrases m’ont tiré des larmes tant elles sont belles (bon je suis un peu à fleur de peau en ce moment…), j’en ai relu d’autres trois, quatre fois.
Le niveau littéraire est exigeant, mais magnifique. Je viens de me découvrir un grand écrivain -moment fort dans ma vie de lectrice- et je vais m’empresser de lire son dernier sorti, « Le tram de Noël », et commander très vite « Urbi et Orbi ».
Amoureux des beaux mots et de la belle littérature, lisez vite Giosué Calaciura !
Je suis allée voir ton article. Je crois que c’est un sujet, comme la Seconde Guerre ou le monde paysan du Moyen-age, qui ne me lasse pas. Je ne trouve pas qu’on écrive tant que ça sur les plus miséreux. Ou alors je ne suis pas tombée sur les bons.
Quoiqu’il en soit, peu importe le sujet parfois, ici c’est la langue qui m’a accrochée.
Je réfléchirai aux textes qui m’ont fait pensé à une redite, ils pourraient peut-être te plaire. Tu as évoqué le Moyen-Age, je sors justement de la lecture de « L’homme qui parlait la langue des serpents » d’Andrus Kivirähk. un coup de cœur !
8 comments On « Borgo Vecchio », Giosué Calaciura, 2019, Notabila
J’avais eu un avis plus mitigé, mais votre article retransmets bien l’ambiance du livre 😊
Je suis allée voir ton article. Je crois que c’est un sujet, comme la Seconde Guerre ou le monde paysan du Moyen-age, qui ne me lasse pas. Je ne trouve pas qu’on écrive tant que ça sur les plus miséreux. Ou alors je ne suis pas tombée sur les bons.
Quoiqu’il en soit, peu importe le sujet parfois, ici c’est la langue qui m’a accrochée.
Je réfléchirai aux textes qui m’ont fait pensé à une redite, ils pourraient peut-être te plaire. Tu as évoqué le Moyen-Age, je sors justement de la lecture de « L’homme qui parlait la langue des serpents » d’Andrus Kivirähk. un coup de cœur !
Je l’avais noté puis écarté. Merci. Je le note à nouveau.
Tout dépend de toi, la fin est vraiment une déception, mais avant elle, il y a de longues heures de lectures particulièrement agréables et prenantes !
Il y a le colleur d’affiche de Michel del Castillo dans ce genre là, qui m’a beaucoup marqué.
Je vais essayer de le trouver en librairie. Ma bibliothèque a pléthore de Del Castillo, mais pas celui-là 🙁
Très troublant, j’en garde un vif souvenir
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