«Avant que j’oublie», Anne Pauly, RL2019, Éditions Verdier – Sélection Goncourt

Jean-Pierre Pauly, le père de l’autrice, est loin d’avoir été un papa et un mari exemplaire : alcoolique, colérique, violent avec sa femme. Pourtant ce n’est pas ce papa là dont Anne veut se souvenir. Et avant qu’elle n’oublie celui qu’il a été, elle le raconte tel qu’ELLE le voyait. Elle le raconte aussi aux autres, par ce court roman, car seule une personne, Juliette, a pu voir cet homme avec les mêmes yeux qu’elle.

On peut ne pas être sensible à ce genre d’histoire, très (trop) personnelle. Mais c’est raconté avec tellement d’amour et de pudeur, tantôt drôle, tantôt émouvant, qu’on ne peut pas ne pas être sensible à cette ode à l’amour paternel.

Vote : abstention. Même s’il n’est pas goncourable à mon sens, il mérite le prix « Envoyé par la poste » qu’il a déjà obtenu et les lecteurs des 68 premières fois devraient passer un bon moment de lecture.

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