“Dessiner encore”, Coco

Coco, canon sur la tempe, a tapé le code d’ouverture de la porte du journal ce 7 janvier 2015. Peut-on se relever d’une telle horreur?
Je ne sais pas si on peut, mais on DOIT se relever. Ce ne sont pas juste des dessins, ce n’est pas juste un journal, ce n’est pas juste de l’humour, c’est la garantie de notre liberté et de notre démocratie.

Coco se relève grâce au dessin, au travail, sûrement à l’amour de ses proches et de sa fille.
Je ne m’attendais pas à être si bouleversée par cet ouvrage.

C’est le 5e que je lis de ces “survivants morts”, parce qu’il est important de raconter, d’être lu, de comprendre, de savoir et de ne rien oublier.
Parce qu’ils sont là pour raconter ceux qui ne sont plus là. Personne ne racontera Samuel Paty ou les centaines d’autres anonymes victimes de la connerie humaine et du fanatisme religieux. Alors je plonge dans ces histoires avec toute la gravité qu’ils demandent.

Coco, bravo pour ce parcours, pour votre humilité et votre brillance intellectuelle.

Lisez cet ouvrage aussi remuant que fascinant.
Lisez aussi La légèreté de Catherine Meurisse, Catharsis de Luz, Une minute quarante-neuf secondes de Riss, Le lambeau de Philippe Lançon.
Chacun à sa manière dit l’indicible et écrit/dessine l’Histoire.

“Dessiner encore”, Coco, 2021, Les arènes BD

Qu'en dites vous ?

En savoir plus sur Les Carpenters racontent

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture